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  • Photo du rédacteurSarah Fort

Communication responsable, transition et ligne éditoriale

Pour ce second article je voulais parler de communication responsable, puisque c’est le métier de l’agence. « Et non, Jean-Pierre, la communication responsable ça n’est pas imprimer ses cartes de visite sur du papier recyclé, en tout cas pas seulement. »


J’ai d’abord pensé faire un article avec un rappel de ses fondamentaux. Son histoire. Ses premières chartes, celle de l’UDA en 2007 ou celle des agences du réseau aquitain Com’Avenir. Le guide anti-greenwashing de l’ADEME. Le programme FAIRE lancé en 2018.


Je m’étais aussi dit que pour les articles suivants je parlerai de territoire de marque, de référencement, de stratégie réseaux sociaux et que ce serait la ligne éditoriale du blog de l’agence. Mais quelque chose n’allait pas. Et cet article n’avançait pas.

Pourquoi avais-je choisi ces sujets ?

D’abord parce que je m’étais dit qu’une agence de communication dédiée aux acteurs du changement, aux entrepreneurs, aux créateurs, devait traiter de sujets qui répondent à leurs interrogations. C’est en général ainsi que l’on choisit sa ligne éditoriale. Un professeur de yoga postera des articles sur des sujets qui intéressent ses élèves : des exercices de respiration, de la philosophie indienne, des recettes ayurvédiques… Un magasin de bricolage proposera des astuces pour poser du carrelage… Jusqu’ici, rien de bien étonnant. Et, parce que Ours s’adresse en priorité aux entrepreneurs qui ont des besoins en communication, je m’étais dit qu'il fallait que je parle de techniques et outils de communication : comment améliorer son référencement en ligne, comment définir sa ligne éditoriale, quand poster sur Facebook…


Ensuite, s’il m’est apparu que ces sujets devaient être abordés, c’est parce que ce sont ceux que je vois traités par tous les consultants en communication digitale en ce moment, et que je me suis crue obligée d’en passer par là, alors que, honnêtement, vu le nombre d’articles qui sont publiés sur ces thèmes, je crois que la toile est déjà assez saturée. D’autre part, étant donnée la tournure que prend de plus en plus ce genre d’articles : « Comment multiplier votre clientèle de façon exponentielle avec ces trois trucs infaillibles ? », « Ma super stratégie pour gagner des millions en ne travaillant qu’une demie heure par jour » je n’ai pas tellement envie de participer à cette surenchère.

Revenir aux origines, aux convictions, à ce qui m'anime

Et puis je me suis rappelée quelque chose de fondamental, l’idée, qui avait motivée la création de l’agence, que la communication responsable c’est avant tout redonner de la valeur à la singularité, c’est protéger la diversité, c’est faire émerger des représentations collectives diverses dans lesquelles toutes et tous peuvent se reconnaître. C’est encourager les entrepreneurs à être eux-mêmes, à affirmer leur personnalité. C’est mettre en lumière les chemins de traverse et les pratiques de désobéissance. C’est écrire sur ce qui nous anime profondément plutôt que sur ce qui est susceptible d’attirer le plus de « like ». C’est revenir à une communication plus humaine, sensible, authentique, joyeuse.


Et ce qui anime Ours, ça n’est effectivement pas de parler technique et outils de communication. Ça n’est pas de vendre des formations miraculeuses et des recettes toutes faites. C’est être à l’écoute. C’est accompagner avec sincérité et engagement les acteurs de la transition. C’est aider les plus beaux projets à éclore. Et c’est aussi être exemplaire. Et donc ne pas avoir peur de faire différemment.


Alors voilà, on ne trouvera pas sur le blog de l’agence d’énièmes articles sur le référencement et la publicité sur les réseaux sociaux. On y découvrira plus probablement des portraits de personnes inspirantes, des conseils de lecture et la mise en valeur d’initiatives originales pour tenter de construire un monde de demain plus juste et résilient.

Et c’est ainsi qu’a pris forme la ligne éditoriale de l’agence.
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